Suffit-il d’optimiser les plaisirs et de minimiser les peines ? Les éthiques du plaisir d’Épicure, Bentham et Stuart Mill.
Mieux que personne, Jeremy Bentham s’est fait le porte-parole des conceptions modernes du bonheur comme bien-être.-D’où une approche des questions existentielles analogues à la gestion d’un capital financier : il s’agit d’optimiser les plaisirs et minimiser les peines comme un épicier optimise les recettes et minimise les dépenses. Cependant, cette comptabilité ne tient pas compte du fait que les plaisirs et les peines, ne sont pas tous commensurables. En ce cas, existe-t-il une espèce de plaisir qu’il faille privilégier par rapport à tout autre pour atteindre le bonheur ? Et si oui, laquelle ?
Cette conférence sera donnée par Frédéric Crouslé, professeur agrégé de philosophie, dans le cadre du cycle « Philosophies du bonheur ».